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« Clairs de Terre », paroles d’astronautes

« Clairs de Terre », paroles d’astronautes

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« Clairs de Terre », paroles d’astronautes

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« L’ouvrage qui a accompagné mon quotidien pendant le premier confinement n’est pas une œuvre au sens classique du terme, mais un livre des plus belles photographies de la Terre prises depuis l’espace, accompagnées de paroles d’astronautes, publié sous la direction de Patrick Baudry, Jean-Loup Chrétien et Jacques-Yves Cousteau (1). Cet ouvrage m’a donné de l’espace, de la respiration. Je l’ai regardé chaque matin durant les cinquante-cinq jours du confinement.J’ai été touché par ces paroles des astronautes qui résonnaient pour moi avec la phrase d’Eluard « La terre est bleue comme une orange ». « Je voyais la terre depuis l’espace, si belle depuis qu’avaient disparu les cicatrices des frontières », écrit un astronaute syrien dans ce livre. Un autre parle des fleuves qui ne s’arrêtent pas aux limites des pays, un autre encore, des vents qui circulent… « Quelle éternité que tout cela ! Quand je ne serai plus, ainsi que mes enfants et mes petits-enfants, notre Terre sera toujours là, s’avançant dans l’éternité de sa manière mesurée, sans hâte aucune », note l’astronaute soviétique Vladimir Soloviev. « Seul un enfant dans son innocence pourrait appréhender la pureté et la splendeur de cette vision », commente l’astronaute Patrick Baudry.J’ai été frappé par la simplicité des paroles de ces hommes, qui sont des scientifiques de haute volée et des athlètes à la santé de fer, dont l’expérience rejoint par des chemins différents celle des poètes célébrant le mystère du monde. L’étonnement est commun, même si moi, durant le confinement, je devais regarder comme pour la première fois la maison où j’habite depuis vingt-cinq ans ! L’astronaute n’est pas un poète, mais il le devient quand il est mis en situation de poésie.Ces paroles et ces photos m’ont permis de décoller, comme de sortir de prison en fait, puisque le mouvement nous était interdit. Quand on n’a nulle part où aller, il reste à se déplacer à l’intérieur de nous ou en l’autre. Quand le déplacement horizontal est impossible, il nous reste le vertical. J’ai été frappé de voir que tous, même les plus matérialistes, étaient sensibles à la dimension miraculeuse du monde. »

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