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C’est Beethoven qu’on assassine

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C’est Beethoven qu’on assassine

Je me faisais une joie de regarder, sur Arte, la retransmission de la 9e Symphonie de Beethoven (apothéose de la Journée Beethoven), filmée en direct des jardins du palais du Belvédère, à Vienne. Ça commence par des images majestueuses, au coucher du soleil, sur les jardins en question, comme quoi c’est vachement beau. Ce dont je ne disconviens pas. Mais, bon, on est là pour voir l’orchestre symphonique de Vienne jouer Beethoven, ou pas ? Et, certes, on le voit, dirigé par la jeune Karina Canellakis, si expressive, si émouvante. Mais c’est pour aussitôt repartir dans les jardins, les jets d’eau, les jeux de lumière, tout ça, à grands coups de zooms. Avec en prime une visite des salles du musée, tant qu’on y est, et arrêt devant ses tableaux les plus emblématiques. Super. Mais, euh, Beethoven ? Eh bien, Beethoven, on finit par le comprendre, n’est rien d’autre qu’une épatante bande-son pour ce somptueux dépliant touristique (manque juste la grille des tarifs). Arrive le dernier mouvement, la grandiose Ode à la joie, qui donne le frisson. Cette fois, me dis-je, ils vont rester concentrés sur les musiciens, les solistes, le chœur, la cheffe d’orchestre, pour en exprimer toute la force, toute la beauté. Que nenni ! C’est reparti pour les jardins, les jets d’eau, les jeux de lumière (en plus, il fait nuit). Je n’avais pas compris que c’était « Des racines et des ailes » (ou « Échappées belles ») en direct de Vienne. Ils auraient pu le dire.


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