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Emmanuel Macron laisse entrevoir une réouverture des universités en janvier
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La détresse psychologique et sociale d’une partie de la jeunesse face à l’isolement et la crise économiques liés au Covid-19 étaient palpables à travers les questions adressées au chef de l’État par la communauté du média brut, plébiscité par les 18 à 35 ans.Qu’est-ce que Brut, le média auquel Emmanuel Macron va donner une interview ?Après les violences policières, la laïcité ou l’écologie, la situation des étudiants et la réouverture des universités et des grandes écoles, dont les cours sont suspendus depuis fin octobre, étaient au cœur des questionnements. Beaucoup, comme Thibault, ne comprennaient pas qu’Emmanuel Macron avait annoncé 24 novembre que les cours en université reprendraient début février, soit deux semaines après le retour de la jauge à 100 % en présentiel dans les lycées, le 20 janvier.Discriminations, violences policières… Ce qu’a dit Emmanuel Macron sur BrutReprendre en « s’adaptant au terrain »« On va essayer de reprendre plus tôt », a réaffirmé le chef de l’État, qui s’était déjà exprimé la veille sur le sujet, avec « davantage de TD (travaux dirigés) en présentiel » et en reprenant « peut-être, si les chiffres sont bons début janvier (rester sous la barre des 5 000 contaminations quotidiennes au Covid, NDLR), des cours mais en demi-amphi ».Il a rappelé que des échanges avaient commencé la veille à ce sujet avec la communauté universitaire avec le souci de « s’adapter au terrain », à la taille des amphis et aux types de « lieux de vie commune », sous-entendu en étant plus prudent pour la cantine.La communauté universitaire « confiante »Au terme d’une réunion la veille avec le premier ministre Jean Castex, Gilles Roussel, le président de la Conférence des présidents d’université (CPU), s’était montré confiant. « Il y a une réelle volonté de commencer à reprendre les cours progressivement dès début janvier, si la situation sanitaire le permet », a-t-il indiqué à l’Agence France-Presse.À l’université, priorité aux étudiants de première année« Nous allons travailler avec le ministère de l’enseignement supérieur à un plan de reprise de l’activité début janvier, de façon progressive, a-t-il poursuivi, en ciblant d’abord les publics prioritaires, c’est-à-dire les étudiants les plus fragiles en risque de décrochage massif, les néobacheliers, les étudiants étrangers et les étudiants en situation de handicap », a-t-il poursuivi.« je comprends cette souffrance morale »Une journaliste de Brut a aussi relayé des témoignages de jeunes rencontrés dans une soirée clandestine, conscients qu’ils contrevenaient aux mesures sanitaires mais estimant qu’il s’agissait pour eux d’une « question de survie ».« Je n’ai pas de leçon de moral à donner, et je ne vais pas non plus les encourager, mais je comprends cette souffrance morale quand on est étudiant, loin de sa famille, dans des conditions précaires », a-t-il répondu, les invitant à « innover et inventer » d’autres formes de convivialité.« Il y a des trous dans la raquette »Le chef d’État a ensuite été interrogé sur la présence de plus en plus nombreuse d’étudiants dans les distributions alimentaires, l’arrêt des petits boulots, la détresse sociale d’une partie de la jeunesse. Emmanuel Macron a rappelé les dispositifs mis en place, comme l’aide exceptionnelle aux plus précaires, le repas à 1 euro au Crous ou la plate-forme de soutien à l’emploi « 1jeune1solution ».1jeune1solution : une plateforme pour l’emploi des jeunesRepoussant l’idée d’un RSA pour les moins de 25 ans, qui ne répondait pas à sa conception du « rapport au travail », il a estimé qu’il fallait revoir et adapter les dispositifs d’aide aux étudiants car « il y avait des trous dans la raquette ». Il a aussi annoncé une « amélioration du système de bourse », et, « sans doute », une « nouvelle aide exceptionnelle face à la précarité des jeunes », de 150 euros.Recrutement de psychologues et assistantes socialesDe son côté, dans un communiqué publié vendredi soir, Matignon a notamment annoncé « le renforcement des ressources dans les services de santé universitaire par le recrutement de 80 psychologues et dans les services sociaux par le recrutement de 60 assistantes sociales pour les six prochains mois ».
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