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En Amérique centrale, des ouragans plus puissants et plus nombreux

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En Amérique centrale, des ouragans plus puissants et plus nombreux

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Des rivières qui sortent de leurs lits et des arbres qui sortent du sol ; des toits qui s’envolent dans le ciel et des habitants emportés par une eau que tourmentent les bourrasques de 260 km/h de l’ouragan Iota. Celui-ci, rétrogradé en tempête tropicale, est entré mercredi 18 novembre au Salvador après avoir fait au moins dix-huit morts et d’énormes dégâts au Nicaragua, un mort au Panama et deux autres dans un archipel colombien. Quatorze décès sont à déplorer au Honduras, deux au Guatemala, et un au Salvador.→ LES FAITS. L’ouragan Iota perd de la vigueur au Nicaragua et à l’approche du HondurasIl y a, pour les habitants démunis du Nicaragua, un cruel sentiment de déjà-vu, face à une catastrophe qui se reproduit sans cesse. Les éléments se déchaînent avec une force titanesque. Début novembre, un autre monstre au nom grec, Eta, avait fait près de 250 morts, entre le Panama, le Nicaragua, le Honduras, le Guatemala et le sud du Mexique, frappant des zones pauvres, peuplées ou isolées. Iota, plus puissant encore, n’a pas achevé son œuvre, mais plusieurs millions de personnes en sont déjà affectées.Au Nicaragua, l’œil des deux ouragans a touché terre au même endroit. « Le réseau téléphonique et Internet ne fonctionnent pas, s’inquiétait, mardi 17 novembre Moro Guido, un Nicaraguayen. La côte Caraïbe est coupée du monde depuis lundi soir ». Après 36 heures, les premières images de la ville de Bilwi ou du Cap Gracias a dios, sur la côte Caraïbe au nord-est du pays, laissaient voir des dizaines de maisons détruites. Heureusement, des centaines de personnes avaient pu rejoindre des auberges après le passage d’Eta.250 morts, pour le momentChez le voisin hondurien, Eta était arrivé rétrogradé en tempête tropicale, mais les pluies ont duré et les rivières ont débordé. « De nombreuses zones sont encore sous les eaux et les pluies de Iota vont venir s’ajouter à ce désastre », lâche, pessimiste, Nathalie Fletes, reporter à San Pedro Sula, deuxième ville du pays. Le Honduras enregistre pour le moment 74 décès, tandis que le Guatemala, plus au nord, en compte 50, le Panama une vingtaine. Des dizaines de personnes ont disparu dans la boue ou sous les flots.Dans les montagnes du Chiapas, au sud du Mexique, le président Lopez Obrador a survolé en hélicoptère, le week-end dernier, l’État du Tabasco, dont il est originaire. Face à un barrage qui menaçait, il a pris la décision d’inonder une région rurale indigène, pour épargner la ville plus peuplée de Villahermosa, « sinon, tout le Tabasco coulait ». Le sud-est du pays compte une trentaine de morts, 80 000 sinistrés attendent des vivres et de l’aide médicale.La saison cyclonique 2005 bientôt égaléeLa succession de deux ouragans aussi puissants à cette période de l’année reste exceptionnelle. Iota est le premier de catégorie 5 à se produire en novembre depuis 88 ans. « Ce mois compte généralement peu de cyclones tropicaux », explique Michel Rosengaus, ancien coordinateur général du Service météorologique du Mexique, qui ne recense que quatre ouragans au Nicaragua en novembre entre 1951 et 2000. « Le fait qu’Eta et Iota soient tous deux de forte intensité, et affectent la même région sur une courte période, est un phénomène extrêmement rare. » Selon le météorologue, « l’activité cyclonique de 2020 dans l’Atlantique est très similaire à celle de 2005 », une année record en la matière (lire les repères).Vers des ouragans toujours plus puissants« Dans le futur, les cyclones tropicaux de haute catégorie seront plus nombreux », pronostique Michel Rosengaus. À mesure que la température de l’eau en surface augmente, les saisons afficheront une activité cyclonique plus longue. « L’augmentation du niveau des mers est de 7 millimètres par an. La houle et l’onde des ouragans se propageront donc à un niveau de mer plus élevé. Par conséquent, les inondations côtières et la portée intérieure de la houle vont augmenter. »→ À LIRE. L’ouragan Laura, le plus important de l’histoire de la Louisiane, a fait 14 mortsLes effets du changement climatique sont-ils visibles sur des phénomènes tels que Eta et Iota ? « Nous ne pouvons affirmer cela », tempère Michel Rosengaus, même s’il confirme qu’il est fort probable que les perturbations du climat par l’activité humaine ont eu une incidence sur les tempêtes de ce mois de novembre désastreux. « Il est cependant trop tôt encore pour dire que les effets du changement climatique se sont produits durant Eta et Iota ».

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