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Je laisse Olivier Faure méditer sur l’ardoise du PS
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Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, veut provoquer un « big bang », en posant « toutes les questions, en particulier celle du nom du PS, aujourd’hui mal compris, qui ne dit plus ce que nous sommes devenus ». Et que sont-ils devenus, les socialistes ? Justement, là est la question : « Il va falloir définir ce pour quoi nous nous battons, pour qui, pourquoi nous sommes encore là. »→ ANALYSE. Présidentielle 2022 : les intérêts divergents de la gaucheDisons que ce n’est pas idiot. Même si un peu embêtant de ne pas savoir tout ça, quand on est un parti fondé en 1969. En tout cas, le premier boulot, ce sera de trouver un nouveau nom, qui sache dire le plus clairement possible que le parti est à la fois ceci et cela tout en n’étant plus cela et ceci, quoique réciproquement. Je ne voudrais pas décourager Olivier Faure et ses camarades, mais il ne faudrait pas qu’ils se retrouvent dans la situation du vendeur d’oranges dans le sketch de Fernand Raynaud qui, pour attirer le client, écrit sur une ardoise : « Ici on vend de belles oranges pas chères. » Arrive son patron : « Vous avez bien fait d’écrire “ici”, des fois qu’on croie que ce soit ailleurs. Allez, effacez “ici”. “On vend” : vous avez l’intention de les donner, vos oranges ? Effacez “on vend”. “De belles” : elles sont pourries, vos oranges ? Effacez “de belles”. “Oranges” : c’est des bananes, que vous vendez ? ». Etc. À la fin, il ne reste plus rien sur l’ardoise. Il ne reste que l’ardoise. Je laisse Olivier Faure méditer sur l’ardoise du PS.
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