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La « spac », nouvel outil financier à la mode
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Sur le marché déjà très encombré du « consommer durable », il va falloir désormais compter sur un nouveau venu, au nom un peu étrange, 2MX Organic.C’est la société créée fin novembre par Xavier Niel, fondateur de Free, Matthieu Pigasse, banquier d’affaires, et Moez-Alexandre Zouari, propriétaire de 400 magasins Franprix et Monop’, également actionnaire de référence des surgelés Picard.Ils veulent aller vite afin de créer le numéro 1 européen de l’alimentation responsable (bio, locale et éthique) et assurent que beaucoup d’investisseurs sont déjà prêts à les suivre. Les trois associés comptent racheter dès l’an prochain une entreprise, dont ils ne veulent pas dévoiler le nom pour le moment, valant autour de 2 milliards d’euros, grâce à l’argent qui leur sera confié sur leur seule réputation.Car 2MX Organic n’est pas une société comme les autres. Il s’agit d’une spac, acronyme de « Special Purpose Acquisition Company », que l’on peut traduire en français par « société d’acquisition à vocation spécifique ». Cet outil financier, très en vogue aux États-Unis, commence à se développer en Europe.En France, 2MX Organic serait la deuxième spac du genre. La première était Mediawan, lancée en 2016 par Xavier Niel et Matthieu Pigasse, pour investir dans les médias. À coups d’acquisitions, l’entreprise est devenue aujourd’hui une des majors européennes des fictions audiovisuelles.Ils veulent reproduire le même scénario dans l’alimentation, avec l’introduction en Bourse de 2MX Organic, dans les prochains jours, dans le but de lever des fonds puis de racheter une entreprise non cotée. « Nous avons déjà une cible en tête », déclare Matthieu Pigasse. L’objectif est d’y agréger ensuite « des entreprises de la distribution et de la production », assure de son côté Xavier Niel.Aux États-Unis, les spac sont devenues la nouvelle marotte des investisseurs, avec une cinquantaine de milliards de dollars récoltés depuis le début de l’année et 130 sociétés déjà créées.Les plus critiques y voient des coquilles vides montées par des petits génies de la finance à qui l’on donnerait un chèque en blanc. Ce genre d’opérations serait aussi un moyen pour les entreprises rachetées de contourner les règles contraignantes des introductions en Bourse, notamment en termes de transparence.
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