La messagerie privée est-elle l’avenir de Facebook ?

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Mark Zuckerberg entend faire de Facebook une plate-forme de messageries interopérables, chiffrées et axées sur les contenus éphémères.
La vie privée à l’ère numérique ? C’est une question d’équilibres à trouver, sur des notions comme le chiffrement, la rétention des données et l’interopérabilité des services.
Mark Zuckerberg exprime cette vision à l’heure de lister les « prochaines étapes » pour Facebook.
On retiendra de ses déclarations que le réseau social évoluera « sur le modèle de WhatsApp ». Le focus se fera en l’occurrence sur la messagerie, sous deux angles : la sécurisation et l’intégration de services (appels voix/vidéo, groupes, stories, e-commerce…).
« Dans quelques années, Messenger et WhatsApp deviendront les principales manières de communiquer sur Facebook », veut croire Mark Zuckerberg.
La généralisation du format « éphémère » doit jouer un grand rôle dans ce basculement. Il est question de l’étendre à tout contenu privé – en laissant aux utilisateurs la possibilité d’opter pour une conservation permanente.
Où mettre les données ?
Sur le volet interopérabilité, Facebook fait face à plusieurs obstacles. Entre autres, la difficulté de maintenir un chiffrement de bout en bout. Ou encore les restrictions qu’Apple impose en matière d’accès aux SMS par des applications tierces.
Mark Zuckerberg se montre particulièrement incisif sur la question du stockage des données. Facebook, affirme-t-il, réfléchira à deux fois avant d’implanter des datacenters dans des pays qui ne s’aligneront pas sur sa « philosophie pro-vie privée ».
On est tenté d’y voir une référence à la Chine. Sur place, une loi requiert, depuis 2017, que les données des utilisateurs des services en ligne soient localisées sur le territoire national. Les grandes entreprises du numérique ont noué des partenariats à ces fins, comme Apple avec China Telecom.
Photo d’illustration © clasesdeperiodismo via VisualHunt.com / CC BY-NC-SA

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