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la thèse du virus échappé de laboratoire refait surface

la thèse du virus échappé de laboratoire refait surface

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la thèse du virus échappé de laboratoire refait surface

« Dépolitiser la situation », « ne pas distribuer de blâme », « une responsabilité collective dans un esprit de coopération»… La demande de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait beau y mettre les formes, elle ne passe pas. Jeudi 12 août, l’OMS lançait un appel à tous les pays, « y compris la Chine », à rendre publiques les données scientifiques brutes issues des premiers prélèvements détectés de Sras-Cov2, datant de fin 2019, et à autoriser de nouveaux tests sur ces séquences du coronavirus. La réponse de Pékin ne s’est pas fait attendre : c’est non.→ LES FAITS. Covid-19 : la Chine s’oppose à une nouvelle enquête de l’OMS sur son solOfficiellement, il s’agit d’une question de respect du secret médical. «Sans le consentement des premiers malades, aucun expert étranger n’a le droit de photographier ni de copier les données originales », a justifié Liang Wannian, à la tête de la délégation de scientifiques chinois. Son équipe avait déjà participé au rapport de février 2021 sur l’origine du virus, mené conjointement avec l’OMS et entaché de critiques.Fuite de laboratoire et origine naturelleLe gouvernement chinois a rappelé son soutien à ce rapport. « Les recherches futures doivent, et ne peuvent être poursuivies que sur la base de ce rapport, il ne s’agit pas de tout recommencer à zéro », a réagi un membre de l’exécutif.Pourtant, les résultats de cette enquête sont assez peu conclusifs. Le document estimait probable un passage du virus depuis la chauve-souris à l’homme par un animal intermédiaire, mais également sans intermédiaire. Seule l’hypothèse d’une fuite de laboratoire avait été jugée « hautement improbable » à l’époque.→ RELIRE. Mission de l’OMS en Chine : les origines du Covid-19 restent un mystèreLe spécialiste des zoonoses à l’OMS, le Danois Peter Embarek, expliquait alors que « tout continue de pointer vers une origine naturelle chez les chauves-souris ». Une hypothèse qui n’est pas remise en question mais qui pourrait être passée par la case laboratoire tout de même.Dans un documentaire diffusé le 12 août à la télévision danoise, Peter Embarek revient sur l’enquête conjointe. Il estime « probable » que le coronavirus soit passé à l’homme par «un employé (d’un laboratoire) infecté sur le terrain en prélevant des échantillons ». Par exemple, un scientifique contaminé par une chauve-souris lors de prélèvements dans une grotte. Ou bien dans un laboratoire, en manipulant l’animal. Ou bien encore, la contamination d’une personne extérieure avec des déchets issus du laboratoire, comme une carcasse d’animal.Soyons clairs : l’hypothèse d’une fuite de laboratoire et celle d’un « saut » de l’animal à l’homme dans la nature, chez un éleveur ou sur un marché d’animaux vivants, sont toutes les deux valables. Aucune piste ne permet de pencher en faveur de l’une ou l’autre. Impossible également de savoir s’il y a eu un animal intermédiaire entre la chauve-souris et l’homme. Aucun scientifique n’envisage pour l’instant l’hypothèse d’un virus fabriqué en laboratoire, simplement d’un virus d’origine naturelle qui aurait peut-être « fuité ».Une opacité des laboratoires chinoisMi-juillet, le directeur général de l’OMS appelait déjà à « des contrôles des laboratoires et établissements de recherche dans la région où les premiers cas ont été identifiés ». Comprendre : l’Asie du sud-est et surtout la Chine. L’administration américaine, qui avait dans un premier temps rejeté la théorie d’une fuite de laboratoire, l’évoque désormais et a lancé une « task force » pour enquêter sur l’origine du coronavirus.Pour rappel, un coronavirus très proche de celui qui a provoqué la pandémie avait été identifié par les équipes chinoises en 2013 dans la province du Yunnan. Mais ce coronavirus, baptisé RaTG13, ne correspond pas au Sras-Cov2 au niveau de l’ « accroche » pour entrer dans les cellules humaines – qu’il ne peut d’ailleurs infecter. À l’inverse, un autre coronavirus, le Rs3367, différent du Sras-Cov2 dans sa séquence génétique, est lui capable d’infecter des cellules humaines. Ce dernier a également été prélevé en 2013 par des équipes chinoises dans le Yunnan.→ ANALYSE. Rapport de l’OMS : pourquoi n’en sait-on pas plus sur les origines du virus ?Mais en septembre 2019, la base de données de l’Institut de virologie de Wuhan avait été mise hors ligne, inaccessible aux chercheurs internationaux. En juin 2021, ce sont des séquences du Sras-Cov2, stockées au début de la pandémie par des chercheurs chinois sur des serveurs américains, qui avaient disparu rapporte la revue scientifique Nature.


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