NOUVELLES
L’appétit du géant agricole InVivo
[ad_1]
InVivo, le premier groupe coopératif français, va mettre la main sur le groupe Soufflet, un des premiers négociants mondiaux en grains, aussi puissant que discret avec ses 5 milliards d’euros de chiffre d’affaires.L’entreprise, qui est née dans l’Aube en 1900, est toujours détenue par la famille fondatrice, mais les dirigeants actuels, Michel Soufflet et son fils Jean-Michel, cherchaient un repreneur, faute de successeur. Plusieurs pistes étrangères étaient sur la table, notamment en Amérique du Nord, mais les deux hommes expliquent avoir voulu privilégier une « solution franco-française ». Peu connu du grand public, InVivo, créée en 2001, rassemble environ 200 coopératives. C’est le fruit de nombreux regroupements dans le monde agricole, entamés depuis des années, et qui se poursuit.L’opération va créer la deuxième coopérative européenne, derrière l’allemand BayWa, avec un chiffre d’affaires de près de 10 milliards d’euros, dont la moitié à l’international et une présence dans une trentaine de pays. Il comptera 90 sites industriels, dont 59 en France, et plus de 12 500 salariés. « La constitution de cet ensemble serait une chance pour la France et l’agriculture française », affirme le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, dans un communiqué. Il s’agit en effet d’une opération hautement stratégique, qui doit encore recevoir l’aval des autorités de la concurrence. Ce n’est pas encore gagné, car le nouveau groupe occupera des positions très fortes, en particulier sur le secteur sensible du blé.Avec Soufflet, les sociétaires d’InVivo espèrent bénéficier de nouveaux débouchés à l’exportation. Les producteurs d’orge peuvent aussi se frotter les mains. Car l’autre enjeu de ce rapprochement vise le marché de la bière, qui est aujourd’hui en forte croissance. Soufflet est le numéro deux mondial dans le très rentable commerce de malt, avec 27 usines en Europe, en Amérique latine et en Asie.InVivo cherchait depuis quelques années à renforcer ses positions sur l’ensemble de la chaîne, c’est-à-dire la production, la transformation et le négoce, à l’instar de ce que font déjà d’autres coopératives concurrentes. C’est chose faite dans la malterie, ce qui renforce le poids de la France. Avec trois acteurs, dont Soufflet, elle fournit actuellement à elle seule un tiers des volumes de malt acheté par les grands brasseurs.
[ad_2]
Ссылка на источник