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Le courrier
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Pépites cartographiquesParmi les petites pépites cartographiques évoquées dans votre excellent article sur Google Maps, vous auriez aussi pu évoquer le DVD Cartes de Cassini qui permet réellement de se promener sur les routes du XVIIIe siècle à la manière de Google Maps : magique !Gérard Bertin (Finistère)La retraite plus tôt, déjà en 1976Concernant le Cas de conscience « Partir à la retraite pour laisser la place aux jeunes ? » (L’Hebdo des 23 et 24 janvier), ce que l’on ne sait peut-être pas, c’est qu’en octobre 1975, le gouvernement Chirac s’est brusquement décidé à annoncer la retraite à 60 ans, alors qu’il était en plein désarroi et trouvait que c’était le seul moyen de modifier les statistiques (sur le chômage, NDLR). On peut l’apprendre en lisant notamment L’Économie du diable d’Alfred Sauvy, qui critiquait en 1976 cette mesure par les termes suivants : « Arithmétique simpliste, singulière méprise, erreur d’optique, illusion. » Ayant démissionné, Jaques Chirac n’a pas eu le loisir d’appliquer sa proposition. Par contre celle-ci faisait partie du programme commun de la gauche et a été appliquée dès 1982 par François Mitterrand contre l’avis de ses proches, Jacques Delors, Pierre Mauroy et Michel Rocard, inquiets de son financement. Édouard Balladur, en 1993, a fait sans difficulté une première réforme du seul secteur privé mais Alain Juppé a dû renoncer, en 1995, à réformer le secteur public, les syndicats y étant fortement opposés. Et la question n’est toujours pas réglée.Paul ProthonEt les étudiants ?On nous rebat les oreilles avec les difficultés des médecins. Mais quid de celles des étudiants qui vivent pour un grand nombre dans une solitude effroyable et dont les années d’étude sont en train d’être gâchées par des dispositifs totalement excessifs à leur égard. Les directions des universités n’ont vraiment fait aucun effort pour trouver des solutions alternatives au tout-présentiel ou au tout-distanciel.Florence DanckaertCerveaux congestionnésMerci au père Pierre Vignon pour son mot dans le dernier courrier des lecteurs (L’Hebdo des 23 et 24 janvier) : grâce à lui, j’ai compris de quel mal j’étais atteint ! Je dois faire partie des « cerveaux congestionnés » ! Pourquoi ? Parce que je suis totalement allergique, sur le fond et la forme, au dernier « récit graphique » intitulé Les Belles Personnes, et ce n’est pas la première fois ! Je ne peux digérer la quenelle de Madame Neuville, ni les aventures de « l’enfant à particule »… Désolé, mais ça va mieux en le disant ! Je vous rassure, en enlevant ces 10 pages (sur 66), je suis toujours heureux de lire L’Hebdo et j’apprécie la variété et le sérieux de tous les articles.René de Laborderie« Désapeurer » le complotismeJ’ai lu avec grand intérêt votre article sur les complotistes (L’Hebdo des 16 et 17 janvier) et les « repères » Comment échanger avec un complotiste ? Certaines personnes ont tellement peur et sont tellement dérangées dans leur mode de vie et de sociabilité (cafés, spectacles, restaurants…) qu’elles « se limitent » dans leurs vues et raisonnements. (…) Argumenter avec de telles personnes est très difficile parce qu’on n’est plus dans la cohérence (mais dans des peurs inconscientes comme peut l’être la peur des souris). Le libre arbitre de leur pensée est réduit, elles se le réduisent, y mettent des compartiments. (S’en rendent-elles compte ? Le naïf, l’idiot, c’est l’autre !) Il faudrait les désapeurer et les relaxer, les assouplir. Entre quatre yeux, une amie a été attentive quand j’ai relativisé avec elle ses vues complotistes, mais… quelques jours plus tard, elle revenait à sa « version-théorie ».Éric PhilippePape et vaccinChère Isabelle de Gaulmyn, dans « Hérésie post-moderne » (chronique dans L’Hebdo des 16 et 17 janvier), vous répondez « oui » à la question de savoir si c’est bien la tâche d’un pape d’encourager avec zèle la vaccination contre le virus qui provoque le Covid-19 sous prétexte que le pape François « a compris combien il était dangereux de laisser le langage religieux envahir les thèses complotistes qui fleurissent çà et là contre la vaccination ». La place du pape est bien de dire, avec tout le courage qui le caractérise, sa désapprobation quant à une utilisation du langage et de textes religieux pour soutenir les thèses de personnes qui expriment leurs désaccords avec des politiques imposées sans informer correctement et complètement les populations concernées. En revanche, sa place n’est pas de recommander de se faire « vacciner » au nom d’un enjeu d’humanité.Jean-Joël Gaurier
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