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le festival estival qui casse les codes du classique

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le festival estival qui casse les codes du classique

Les fauteuils rouge vermillon et jaune moutarde ont été désertés. Le public est déjà devant la scène. Les premières notes de musiques se font entendre : la partition d’Erik Satie résonne sur un rythme électronique. Le festival 1 001 notes a débuté dans le parc verdoyant de Mazeau, à Saint-Priest Taurion, près de Limoges.« Verdi, c’est le hard rock de l’époque »Le directeur Albin de la Tour se réjouit de cette seizième édition, « nous voulons créer un voyage, inviter les festivaliers à aller à la rencontre de toutes les disciplines ». Pour ce deuxième soir, Thylacine a installé son set, là où la veille le compositeur de musiques de film Vladimir Cosma avait ravi la foule. « C’est osé de me programmer dans un festival de musique classique, mais je suis ravi, le décloisonnement des genres correspond tout à fait à ma démarche musicale », explique Thylacine, de son vrai nom William Rezé, lauréat des inouïs du Printemps de Bourges en 2014.Le musicien de 29 ans, qui a composé son dernier album Timeless pendant le confinement, assure que son objectif n’est « pas de se mesurer aux génies mais de voir comment réinterpréter la musique. Par exemple, Verdi pour moi c’est le hard rock de l’époque, je me suis ainsi rapproché de la techno ». Remerciant l’artiste, une quinquagénaire s’exclame : « Ce soir je vous ai fait découvrir à ma mère ! » À ses côtés, la dame aux cheveux poivre et sel acquiesce « et j’ai adoré ».Avec un verre de smoothie ou un demi de bière, les festivaliers débuteront le concert sagement assis. Mais rapidement, une grande majorité du public se lève et danse avec engouement. L’excitation monte, Mélanie, la vingtaine, se réjouit : « C’est mon premier concert depuis le début de la crise sanitaire ! » Certains, plus âgés, partiront toutefois avant la fin du show, mais qu’importe, les quelque 300 personnes du public sautent, s’enlacent et se déhanchent.Passe sanitaire pour montrer patte blancheLa plupart d’entre eux sont démasqués, conformément aux nouvelles règles sanitaires qui imposent toutefois la présentation d’un passe sanitaire pour entrer sur le lieu du festival. « J’ai gardé mon masque sur le site les trente premières minutes mais ensuite je me suis détendue. Le plein air est propice à la distanciation sociale », sourit Sandra, 49 ans, amatrice de musique électronique. Les bénévoles ont téléchargé l’application destinée à lire le fameux QR code. La plupart des visiteurs arrivent en tendant leur smartphone ou leur passe version papier avant même qu’il ne leur soit demandé. « On le présente comme nous le ferions avec notre billet, il faut montrer patte blanche et c’est tout à fait normal », s’accordent Pascal et Colette, un couple limougeaud. Au cours de ces deux premiers jours, les rares récalcitrants se compteront sur les doigts d’une main. L’entrée est fluide, les arrivées sont jalonnées. Le festival est bien lancé.


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