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Maïva Hamadouche, enragée sur le ring et dans la vie

Maïva Hamadouche, enragée sur le ring et dans la vie

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Maïva Hamadouche, enragée sur le ring et dans la vie

« Là, j’y vais avec mes tripes et mon cœur. » Mais sait-elle faire autre chose, Maïva Hamadouche, que déballer tout ce qu’elle a sur le ring ? La boxeuse française est généreuse, c’est sa marque de fabrique. Si à Tokyo elle est là pour prendre – l’or si possible –, c’est surtout pour mieux donner ensuite.→ À LIRE. Aux Jeux olympiques de Tokyo, des disciplines plus urbaines et fémininesCar c’est pour elle un vrai défi que de se frotter à cette boxe olympique qui n’est pas la même – des rounds plus courts et moins nombreux – que celle des combats professionnels qui ont fait sa notoriété. Maïva Hamadouche est championne du monde IBF depuis 2016. À 31 ans, elle aurait pu se contenter de cette carrière. Mais ce n’est pas le genre de la dame. Alors, depuis 2019, les professionnels étant désormais autorisés à participer aux Jeux, elle s’est lancée dans cette aventure nippone. Hamadouche rime avec détermination farouche. Depuis l’adolescence, quand elle s’est décidée à canaliser sa rage en enfilant les gants. Ses parents pointaient aux abonnés absents. Elle s’est inventé une autre maison. Entre les cordes. La boxe, échappatoire et obsession. Sauf que ça ne suffit pas tout à fait à cadrer la turbulente. À 19 ans, l’École de police propose d’en rajouter. Elle apprécie vraiment ce métier qui lui convient parfaitement.Des cours de boxe aux femmes victimes de violencesD’abord à police secours, puis des années comme seule femme d’une compagnie de sécurisation et d’intervention (CSI), elle est affectée depuis deux ans à la Direction de recrutement et de formation de la police nationale, où elle gère le protocole de suivi des femmes victimes de violences dans les Yvelines. La réalité comme un uppercut. Elle décide de s’engager et imagine, avec deux associations, des cours de boxe pour les victimes, « pour qu’elles retrouvent une forme de confiance en elles-mêmes », explique la boxeuse.→ ANALYSE. JO de Tokyo : les judokates françaises prêtes à empoigner les médaillesCe projet, elle souhaite lui donner une dimension nationale. En mars, Marlène Schiappa, la ministre chargée de la citoyenneté, se dit séduite et promet son soutien. Maïva peut se concentrer sur les Jeux. Qu’elle entame en 16es de finale, ce mardi 27 juillet en milieu de journée. Pour son entrée en scène, elle s’est teint les cheveux en rose. Le sens du spectacle. Faire parler d’elle et décrocher un podium pour donner de l’écho à son autre combat. Parce que « gagner pour une cause, c’est encore mieux ».


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