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Mort de Jean-Pierre Bacri, le tendre irascible

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Mort de Jean-Pierre Bacri, le tendre irascible

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Dans On connaît la chanson d’Alain Resnais, Jean-Pierre Bacri promenait sa mélancolie, espérant avoir « une vraie maladie ». Vraie et terrible, celle qui l’a emporté ce lundi 18 janvier laisse le théâtre et le cinéma orphelins d’un tempérament singulier, qui plaisait d’autant plus qu’il semblait ne surtout pas vouloir séduire.→ LES FAITS. Mort de Jean-Pierre Bacri, acteur et réalisateur, à l’âge de 69 ansFils d’un facteur d’origine algérienne « dont il avait gardé la névrose de la droiture », comme il le confiait en 2011 dans les colonnes du Monde, le futur comédien, né le 24 mai 1951, avait commencé sa vie professionnelle dans la banque à Cannes. Il quittera la Côte d’azur pour Paris et les carnets de chèques pour la publicité.Rencontre avec Agnès Jaoui en 1987Mais celui qui s’imaginait professeur de lettres classiques rêve déjà de se confronter au pouvoir des mots : il se forme au Cours Simon et au Cours de Jean Périmony, tout en noircissant des cahiers de ses premières répliques de théâtre. Au tournant des années 1970/1980, son visage énigmatique au regard sombre lui vaut de nombreux emplois de seconds rôles devant la caméra de réalisateurs aussi divers qu’Alexandre Arcady et Claude Pinoteau, Diane Kurys et Claude Lelouch.→ CRITIQUE. Famille, je vous aimeSur les planches, 1987 est une année à marquer d’une pierre blanche. Il joue dans L’Anniversaire d’Harold Pinter, au côté d’une certaine Agnès Jaoui qui deviendra son double – très différent – et sa compagne… Leur séparation en 2012 n’interrompra pas leur complicité artistique.Ensemble, ils signent adaptations et scénarios originaux qui allient la fantaisie à la causticité, la tendresse à une forme de réalisme poétique. En 1993, Cuisine et Dépendances impose sa folie douce-amère et l’année suivante l’éblouissant Smoking/ No Smoking d’Alain Resnais hisse le tandem Bacri-Jaoui au sommet de l’écriture scénaristique, marquant le début d’une fructueuse collaboration avec l’auteur d’Hiroshima mon amour.Bougon, hypocondriaque et maussadeComment imaginer que le personnage bougon – et souvent hypocondriaque – qui semble lâcher les répliques avec un désespoir maussade face à la caméra est, dans le secret de l’atelier, un virtuose des mots qu’il « cuisine » avec autant de plaisir que de liberté ? Dans Le Goût des autres qui remporte un immense succès en 2000, Jean-Pierre Bacri fend l’armure et laisse les frissons de l’amour bouleverser son quotidien de chef d’entreprise sans entrain.Discret, lui qui n’a jamais vraiment fait jeune, vieillit doucement chez Pascal Bonitzer (Cherchez Hortense, Tout de suite maintenant) ou Le Sens de la fête qu’Éric Toledano et Olivier Nakache (un autre duo de cinéma) ont spécialement concocté pour lui, en 2017. Même si, en 2018, il retourne à l’ironie satirique dans Place Publique qu’il a coécrit avec Agnès Jaoui, également réalisatrice. « L’expérience de ma vie, c’est Agnès », disait-il. Simplement, essentiellement.

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