NOUVELLES
Vendée Globe, deux voiliers bord à bord sous l’Équateur
[ad_1]
Alors que la tête de course s’apprête à rentrer dans l’hémisphère nord, le Vendée Globe est loin d’être joué. Deux candidats naviguent en tête, très proches l’un de l’autre. Et deux autres concurrents les talonnent.Au pointage de la mi-journée, ce samedi 16 janvier, Charlie Dalin (Apivia) et Louis Burton (Bureau Vallée 2) ne sont plus séparés que par 3 milles nautiques (environ 5 km). Ils sont suivis à quelques dizaines de miles par Thomas Ruyant (LinkedOut) et Boris Herrmann (Seaexplorer-Yacht Club de Monaco).Cinq sixième de la distance couverteAprès 69 jours de mer, la tête de course est désormais à 3 500 miles de l’arrivée aux Sables d’Olonne. Ces navigateurs en ont déjà parcouru plus de 20 000, soit cinq sixième de la distance totale à couvrir.Ils doivent maintenant aborder le Pot au Noir, une zone de convergence intertropicale très instable où ils seront contraints de ralentir. Ce passage pourrait servir de juge de paix, avant le dernier sprint vers les côtes françaises.Lors d’un point presse audio, vendredi, Charlie Dalin a dévoilé un peu ses cartes : « On est parti sur une fin de course assez serrée. Physiquement pas de souci. Forcément il y a de la fatigue profonde qui s’installe », a-t-il lâché, tout en se disant « d’attaque pour le sprint final ». Dans cet état des lieux, il a aussi indiqué que tous les navires ont souffert : « Il n’y a pas de bateau à 100 % dans la flotte ».Il a expliqué être à la recherche de la « bonne porte d’entrée dans le pot au noir ». « C’est le dossier qui pourrait être assez déterminant pour ces prochains jours », a-t-il conclu.Vingt-cinq concurrents toujours en courseEn attendant, l’épreuve a été marquée par un nouvel abandon, le huitième depuis le départ : celui de Sébastien Destremau (Merci). Le navigateur occupait la dernière place et venait de passer la Nouvelle-Zélande. Il n’a pas encore précisé la raison de sa décision.Le Finlandais Ari Huusela (Stark), qui se trouve près du Point Nemo, le point le plus éloigné de toute terre, est donc la nouvelle lanterne rouge. Il est l’un des trois derniers de la flotte à n’avoir pas encore franchi le Cap Horn, au sud de l’Amérique. Les deux autres sont Clément Giraud (Compagnie du Lit-Jiliti), qui s’en approche, et Alexia Barrier (TSE-4myplanet).Vingt-cinq navires demeurent en course pour boucler ce tour du monde à la voile en solitaire et sans escale. Ils étaient 33 au départ, le 8 novembre dernier.
[ad_2]
Ссылка на источник