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réclusion criminelle à perpétuité requise contre Jonathann Daval
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« J’en appelle à votre courage, a lancé Me Dupic à l’attention des jurés lors de son réquisitoire samedi 21 novembre devant les assises de la Haute-Saône. Du fait de la médiatisation de cette affaire, cette décision sera regardée » (…) Vous allez évidemment répondre oui aux deux questions : c’est le conjoint qui a tué et il y a l’intention. »→ RÉCIT « en tant que juges, vous prendrez garde à préserver la mémoire » d’Alexia« Je crois (…) qu’il l’a tuée parce qu’Alexia voulait le quitter, tout simplement », a poursuivi l’avocat général. Le soir du drame, « elle lui a signifié (…) qu’elle allait partir et ça, ça n’est pas possible dans la construction de Jonathann Daval ». « Difficile de suivre Jonathann dans une dispute, une crise, une violence d’Alexia » comme le soutient l’accusé, qui a reconnu pendant le procès l’intention d’homicide.« Par contre, la séparation, le départ intolérable, il apparaît plausible », notamment après les auditions à la barre d’amis du couple qui ont évoqué leurs « difficultés », un « couple qui ne marchait plus », a estimé M. Dupic.Un « manipulateur » et un « menteur »« La place prise par Jonathann dans la famille d’Alexia fait qu’il ne peut pas accepter la séparation, c’est “leur gamin” », a poursuivi Me Dupic, qui dépeint l’accusé en « manipulateur » et en « menteur ».→ RÉCIT le face-à-face intense entre Jonathann Daval et la mère d’Alexia« Un monde s’écroule pour Jonathann Daval. Alexia met fin à la relation » et « le scénario c’était ça, on ne devait pas retrouver le cadavre, Jonathann restait dans cette famille », a déclaré Me Dupic, ce qui explique pourquoi il a caché le corps dans un bois et, surtout, qu’il a tenté de l’incinérer.« La vérité n’est pas entendable : c’est épouvantable de tuer une femme parce que vous ne voulez pas qu’elle vous quitte », a encore estimé l’avocat général.Jonathann Daval comparaît depuis lundi devant les assises de la Haute-Saône pour le meurtre de sa femme Alexia, retrouvée morte le 30 octobre 2017. Cet informaticien de 36 ans, qui avait maquillé le meurtre en disparition d’une joggeuse avant de jouer les veufs éplorés pendant trois mois, avait été interpellé en janvier 2018. Le verdict est attendu en fin d’après-midi ou en début de soirée.
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