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« Raccourcir la formation de policier a été une erreur fondamentale »

« Raccourcir la formation de policier a été une erreur fondamentale »

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« Raccourcir la formation de policier a été une erreur fondamentale »

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► Rallonger la formationConcernant la formation, le ministre de l’intérieur a reconnu une « erreur fondamentale », celle d’en avoir raccourci les délais depuis juin dernier, de douze à huit mois, pour que les élèves gardiens de la paix soient au plus vite opérationnels. « Ce n’était pas un bon calcul », a admis Gérald Darmanin, expliquant avoir proposé à Emmanuel Macron le 30 novembre de revenir sur cette mesure.→ DÉCRYPTAGE. Recrutement, formation, contrôle : les failles de la policeToutefois, le ministre n’a pas revu à la baisse les prévisions de recrutement. Or, c’est bien l’annonce du président de la République de recruter au plus vite 10 000 fonctionnaires qui a amené à raccourcir les formations ainsi qu’à considérablement abaisser le niveau du recrutement – ce dernier point n’a pas été mentionné par Gérald Darmanin. Selon des chiffres obtenus par La Croix, 2 145 gardiens de la paix avaient été admis au concours en 2013. En 2018, ils étaient 5 750.→ À LIRE. Manifestations violentes : la désescalade, principe de la police allemandeLe député LREM Christophe Euzet lui a demandé s’il souhaitait une formation « à l’allemande » qui dure outre-rhin 36 mois. « Ça me parait beaucoup, mais on peut étudier un certain nombre de choses », a répondu de manière un peu confuse le ministre, qui a évoqué l’idée de rouvrir des écoles de police. Il a aussi expliqué vouloir augmenter la taille de la réserve.Concernant la formation continue, le ministre a rappelé que seuls 20 % des policiers effectuaient leurs 12 heures de formation annuelle, et que seuls 60 % d’entre eux effectuent leurs trois tirs obligatoires annuels, selon des chiffres de 2019. Mais il n’a pas dit comment cela pourrait concrètement changer.► Recruter davantageUn peu plus tard dans la soirée, le ministre a annoncé vouloir créer 300 gardes mobiles et CRS supplémentaires pour former davantage de « professionnels de la manifestation », convenant que la mobilisation d’unités non spécialisées a été une erreur. Le « préfet Lallement a toute ma confiance », a ajouté Gérald Darmanin, interrogé sur la responsabilité de celui-ci dans les violences commises à Paris le 23 novembre.Gérald Darmanin a aussi dit son souhait de « recréer un corps intermédiaire d’encadrement plus nombreux », pour que les agents soient mieux dirigés « sur le terrain ». C’est une annonce importante. Le nombre de recrutement a déjà augmenté ces dernières années (65 postes ouverts depuis 2012, 350 en 2020), mais il peine à rectifier la non-anticipation des départs de la génération du « baby-boom ». Leur nombre, aujourd’hui de 8 355 agents officiers (avec l’Outre-mer), risque de fondre d’ici l’année prochaine. L’enjeu de recrutement est donc de taille.►Généraliser les caméras-piétonsConcernant les images, le ministre de l’intérieur a surtout estimé qu’il fallait généraliser les caméras-piétons. Si les policiers soupçonnés de violences dans le XVIIe arrondissement de Paris en avaient portées, « leur chef aurait pu regarder ces images », et ne pas se fonder seulement sur le PV d’intervention dressé par les agents, contredit par les vidéos diffusées jeudi 26 novembre. Un nouvel appel d’offres pour de nouvelles caméras avec une meilleure autonomie va être lancé, a expliqué le ministre.→ ANALYSE. Violences policières, le gouvernement sommé d’agir« Le manque d’images empêche d’avoir une vision claire des choses », a-t-il dit évoquant un article récent de Mediapart qui parlait d’un mensonge de la préfecture de Paris. Relancé par la députée MoDem Laurence Vichnievsky qui demandait la suppression de l’article 24 de la loi sécurité globale, le ministre a défendu la nécessité de protéger les policiers, rappelant que deux d’entre eux avaient été gravement blessés à Herblay (Val-d’Oise) le 11 octobre. « Je ne suis pas un fétichiste des numéros, a-t-il souligné en référence à l’article 24, mais je suis fétichiste de la protection des policiers et des gendarmes ».► Pas de réforme de l’IGPNC’est peut-être concernant l’Inspection générale de la police nationale, accusée de partialité, que le ministre de l’intérieur est apparu le plus fermé à toute idée de réformes. « Il est normal qu’il y ait une IGPN au sein du ministère de l’intérieur », a-t-il résumé. Lundi 30 novembre dans l’après-midi, des députés LREM avaient proposé la « suppression de l’IGPN » et la « création d’un corps d’inspection auprès du défenseur des droits », comme l’annonçait à La Croix Hugues Renson, le vice-président LREM de l’Assemblée.→ EXPLICATION. Faut-il réformer l’IGPN, la « police des polices » ?Gérald Darmanin, qui a affirmé parler au nom du gouvernement et du président de la République, leur a donc adressé une fin de non-recevoir. Il s’est dit favorable à ce que l’IGPN préconise des sanctions administratives et qu’elle puisse « forcer le ministère de l’intérieur » à les prendre… tout en restant donc sous sa responsabilité.

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