Connect with us
img

Hot News in World

pourquoi la saga plaît-elle toujours autant ?

pourquoi la saga plaît-elle toujours autant ?

NOUVELLES

pourquoi la saga plaît-elle toujours autant ?

Mais jusqu’où ira la folie Harry Potter ? Plus de vingt après la sortie du premier tome, petits et grands continuent de dévorer les épopées du héros à lunettes rondes, imaginées par J. K. Rowling. Un succès qui ne se tarit pas, malgré consoles et plateformes de streaming qui remportent souvent la mise face aux livres. Pourquoi Harry Potter plaît-il toujours autant ?La figure de l’orphelinHarry Potter relate les aventures d’un jeune orphelin recueilli et maltraité par ses oncle et tante, qui intègre la fameuse école de sorcellerie Poudlard, dans laquelle il vit d’incroyables aventures. Selon Anne Blanchard, rédactrice en chef de La revue des livres pour enfants chez Gallimard Jeunesse, l’une des raisons de l’engouement des plus jeunes pour Harry réside sans aucun doute dans le fait qu’il soit orphelin.« La psychanalyste Marthe Robert reprend dans son essai Roman des origines, et origines du roman, la théorie du “roman familial” de Freud, rappelle-t-elle. Celui-ci explique que les enfants s’imaginent qu’ils ont été abandonnés et s’inventent d’autres parents, plus aimants, plus flamboyants, plus victorieux. Pour Marthe Robert, ce roman familial que chacun s’est construit nous permet à tous de croire en la fiction, notamment celle des livres. On s’attache aux personnages, on croit à ce qu’ils vivent. Et donc les jeunes ont pu jouer avec cette idée de se dire “Et si moi aussi j’étais orphelin, comment je ferai, qui s’occuperait de moi ?” » Univers mêléDes éléments fantastiques dans un monde réel : la force de J. K. Rowling réside aussi dans sa capacité à mélanger et fusionner les univers. « Elle a su intégrer dans son œuvre des éléments de la mythologie gréco-latine, nordique ou médiévale, poursuit Anne Blanchard. Mais aussi tout l’univers scolaire, qui est ici enchanté et plaît beaucoup. Elle arrive à mêler de la fantaisie, qui est un genre qui marche très bien, à des éléments comme la gare de King’s Cross, à Londres, qui rattache à la réalité. »La saga s’inscrit aussi dans la tradition du « Bildungsroman » ou du roman de formation. Les lecteurs de Harry Potter ont grandi avec lui et ses comparses. Si les premiers tomes restent assez enfantins, l’histoire prend une autre tournure au fur et à mesure que le personnage évolue. « L’autrice a créé des adversaires à la hauteur de ses héros. Harry Potter doit quand même combattre Voldemort, ce n’est pas rien. Il parle la langue des serpents, il n’a jamais connu la mort… », souligne Anne Blanchard.→ ANALYSE. La belle résistance du livre jeunesseDes éléments sombres, maléfiques, qui permettent aux plus âgés de ne pas décrocher. Telle une Madeleine de Proust pour ses anciens lecteurs ? Ou alors un signe d’adulescence qui nous ramène éternellement vers ce bon vieux classique de nos jeunes années ? Une chose est sûre, comme héros de littérature et attraction commerciale, Harry Potter a encore de belles années devant lui.


Source link

Continue Reading
You may also like...
Click to comment

Leave a Reply

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

More in NOUVELLES

To Top
error: Content is protected !!